Installée dans la Manche en Normandie, la Cie LEA est associée au Théâtre de Saint-Lô.

Les pièces chorégraphiques et musicales de la Cie LEA prennent leur source dans un vif intérêt pour les espaces entre les corps.

Chaque projet naît de l’observation des besoins d’appartenance, des habitudes et des cadres relationnels en place dans un milieu. Chaque création est pensée pour et à partir d’un nouveau public, mettant en jeu à la fois le groupe de corps et le corps du groupe, avec comme prisme l’observation des « espaces entre ».

Danser, écouter, faire l’éloge du sensible et prendre appui sur l’intelligence en mouvement pour questionner notre contemporanéité sont les moteurs qui portent le projet artistique de la Cie LEA. Les pièces affirment la puissance de l’abstraction pour entrer dans l’imaginaire.

Depuis 17 ans, la compagnie travaille dans les théâtres et dans les espaces non dédiés aux spectacles, créant de nombreuses pièces tout-terrain ( Entre Fil et… 2003 – 130 représentations, Rouge en 2005, Un Lange passe en 2012 – 130 représentations et Sur le vif en 2016 ) et in-situ ( In-stabulation, performance pour stabulations de fermes laitières en 2017 ), créations amateurs ( avec le CDN de Vire La Préau, avec le Creuset de la danse ou dans le cadre de Jumelages DRAC ) et spectacles pour les théâtres ( Mais qui est « Je » ? en 2007, Sables mouvants en 2008, Focus Exit en 2009, ZAP, Zone d’Appui Provisoire en 2013, Des aimants en 2015, La beauté du geste en 2017 et La puce, le chameau et les autres en 2018 – 135 représentations et Murmurations ou le plongeon des étourneaux en 2020 ).

L’ancrage sur le territoire et le vif intérêt pour la médiation sont deux axes importants de la compagnie depuis ses origines. Les projets sont souvent articulés avec un même élan création et médiation. Récemment, la compagnie s’est engagée dans l’écriture à l’adresse du jeune public, souhaitant affirmer face aux enjeux majeurs d’aujourd’hui la puissance de la douceur à l’adresse des enfants. La Cie LEA souhaite avec ses créations témoigner du collectif aujourd’hui, faire l’éloge du sensible et du respect du vivant.

Depuis 2003, la chorégraphe Lolita Espin Anadon s’entoure d’autres artistes chorégraphiques ( Marco Chenevier, Ana Popovic, Cécilia Emmenegger…), musiciens ( Annette Banneville, Christophe Bunel ), autrice ( Vanessa Simon-Catelin ), vidéaste ( Christophe Bunel ), scénographe ( Pepito )… pour façonner une danse de l’altérité. Comme des fils de vies déroulés en danse et en musique, fils tirés à l’oubli, dérobés à l’indifférence, les pièces de la Cie LEA sont issues de, évoquent et vont vers LA RENCONTRE.

Lolita Espin Anadon fait partie des 12 chorégraphes sélectionnées pour être accompagnées en 2019 et 2020 par le programme Les Femmes sont là – La Fabrique de la danse (Paris).

La Cie LEA prend part à plusieurs réseaux professionnels ( Scènes d’enfance ASSITEJ France, Groupement d’employeurs culturels SECRATEB Caen, Le Marchepied Caen et Réseau Culture dans les fermes ) et travaille en mutualisation avec plusieurs autres compagnies normandes ( Commes sur des roulettes, Cie de la Mine d’Or, Silence et Songe, Sans Soucis et Chantier 21 Théâtre ).