Loto3000
Ce Loto3000 se jouera dans des espaces non dédiés à la danse. Il s’appuiera sur les éléments qui ritualisent le loto traditionnel, tout en les revisitant. Des cartons sous forme de tickets de caisse détermineront la place des spectateurs. Des participants répartis en îlots dans tout l’espace. Des lots immatériels ou dématérialisés par le corps : une performance, un geste, un extrait du répertoire du Collectif ÈS ou celui d’un interprète. Qu’est ce qu’un répertoire intime ? Des lots immatériels qui prendront de la valeur marchande seulement en étant sublimés par une poésie promotionnelle. Des expériences uniques à gagner, des performances-évènements qui viennent perturber le bon déroulement de ce loto par des réactions physiques sur-exagérées face au gain : réactions amplifiées, explosives, sonorisées, démesurées…
Un loto qui fait danser les joueurs, un loto où aucun objet ni argent ne circule. Un espace d’échange, de manifestation de joie.
Un loto du futur où le corps, l’humain et l’échange sont au centre.
Création et conception | Collectif ÈS
Interprétation et création | Adriano Coletta, Sidonie Duret, Martin Gil, Lauriane Madelaine, Jeremy Martinez, Alexander Standard et Emilie Szikora accompagnés d’un groupe de danseurs amateurs
Création sonore | Wilfrid Haberey
Scénographie | Simon Zerbib
Production | Collectif ÈS
Coproductions | L’Abattoir – Centre National des Arts de la Rue et de l’Espace Public – Pôle arts de rue Chalon-sur-Saône / CN D Centre
National de la Danse / Le Lux Scène nationale de Valence / La Rampe – La Ponatière Scène conventionnée Echirolles / CCN Roubaix Hauts -de- France / Théâtre du Vellein – Capi l’agglo, Villefontaine / Les Tombées de la nuit Rennes
Le Collectif ÈS reçoit le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes dans le Cadre de l’aide à la création.
Le Collectif ÈS est subventionné par la ville de Lyon
Le Collectif ÈS est associé à la Rampe la Ponatière Echirolles Scène Conventionnée.
Textes | Collectif ÈS
Visuels | Romain Etienne, Amélie Ferrand
Notre travail : créer à 3, assembler nos différents regards pour donner corps à nos idées. Créer du spectacle vivant c’est proposer des objets vivants, vus, vécus par des vivants : un lien entre plusieurs personnes, sinon rien.
On aime ce partage-là et on le cherche à notre façon : par l’engagement du corps, l’action, le dévoilement de soi-même et même un peu de recul, de dérision de soi.
Agir avec humour décale les points de vue et sait parfois mieux faire ressurgir les couches profondes de l’humain que ne le feraient les mots. Attention, on prend ça très au sérieux.
Nous avons créé en 2014 Hippopotomonstroses-quippedaliophobie* alors que la question d’être auteurs interprètes se posait à nous. Creuser la forme trio à travers une recherche physique de contact, avec une attention particulière à la structure de la pièce. En 2017 Jean-Yves, Patrick et Corinne est créée. Un trio pour cinq interprètes où la question de l’interchangeabilité des uns et des autres est le point de départ, ainsi que l’appropriation de tubes populaires et de la pratique de l’aérobic. Une recherche autour du populaire débute. En 2019 nous re-questionnons notre fabrique collective à travers un processus nouveau : la création de solos pour une pièce collective, 1ère Mondiale, où se mêlent John Travolta, Maurice Béjart et le tube planétaire Despacito. La recherche du commun et de l’intime se poursuit et la question de la construction du sujet par son environnement y est clairement exposée.
En parallèle aux créations plateau, nous créons et développons le concept de la Série populaire.
Composée de trois épisodes, cette série est née du désir de revisiter des évènements rassembleurs connus et codifiés. Nous cherchons à créer des dispositifs qui diluent les codes et troublent les repères pour emmener les gens dans le mouvement. Les danseurs et les complices amateurs propagent une contamination physique, les frontières se floutent et le spectateur lui-même devient performeur. L’objet artistique devient un point de rencontre entre la pratique et la création. Le bal I Wanna dance with somebody est créé en 2016, le Karaodance en 2018 et le Loto3000 en 2020
En écho au travail de création le collectif s’investit dans des projets de transmission et de sensibilisation. J’peux pas j’ai bal est créé en 2017, un bal imaginé et créé par les enfants pour les adultes, une pratique de pédagogie inversée. Le concept de Yolo voit le jour en 2019 pour La Rampe d’Échirolles, un temps d’atelier mensuel imaginé comme un troc de pratiques. Un rendez-vous en mouvement pour échanger les savoirs. Le Collectif mène également de nombreux ateliers en milieu scolaire, hospitalier, carcéral, et auprès de danseurs amateurs et professionnels.
Composée de trois épisodes, cette série est née du désir de revisiter des événements rassembleurs connus et codifiés. Nous cherchons à créer des dispositifs qui diluent les codes et troublent les repères pour emmener les gens dans le mouvement. Les danseurs, les complices amateurs propagent une contamination physique, les frontières se floutent et le spectateur lui-même devient performeur. L’objet artistique devient un point de rencontre entre la pratique et la création.