Née en 1964 à Chambéry, Françoise Pétrovitch vit à Cachan et enseigne à l’école Estienne à Paris.
Attachée au livre et à l’immédiateté du dessin, elle pratique aussi la céramique, la peinture et la vidéo. Son œuvre est révélatrice d’une économie plastique marquée par la justesse et le refus du commentaire. « Si son art est tributaire de son époque, c’est à dire qu’il tient compte des conditions de sa reproductibilité mécanisée, son horizon demeure celui de la peinture – et d’une peinture qui, si elle se joue des frontières conventionnelles, outrepasse aussi les catégories temporelles1 ».
En 2008, une exposition lui est consacrée au Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne, et elle investit en 2011 le Musée de la Chasse et de la Nature à Paris. En 2014, le musée des beaux-arts de Chambéry lui a consacré une exposition personnelle, et en 2015, le LAAC de Dunkerque l’a invitée à exposer en regard des collections du musée et du Frac Nord-Pas-de-Calais. En 2016, une vaste rétrospective lui est consacrée au Frac PACA, au Château de Tarascon et à l’Espace pour l’Art à Arles. Ses œuvres figurent parmi les collections du MNAM-Centre Pompidou, du MAC/VAL, du musée d’art moderne de Saint-Étienne, du National Museum of Women in the Arts de Washington D.C (USA), du musée Leepa-Rattner à Tarpon Springs (USA), des Frac Haute-Normandie et Alsace.
1 Extrait de « Premier Sang », François Michaud, in Françoise Pétrovitch, Monographie, 2014, Semiose Éditions