Cela dure depuis des jours, ou alors quelques minutes.
Le temps semble interminable, et leur chair lourde. Dans un déplacement constant et imperturbable (ou du moins adaptable), elles errent sans but précis si ce n’est l’inconnu. Se frayant un chemin, elles se heurtent, tâtonnent, appréhendent puis s’imprègnent dans un bourdonnement incessant.
Le temps semble lourd et leur chair interminable.
Entre nonchalance et idées saisissantes, leur corps s’articule graduellement et oscille entre émulsions et lâcher prise lors d’un dialogue ponctué, juxtaposé et propulsé par l’expérience du nouveau. Nous assistons tout du long à cette métamorphose illimitable, qui les pousse à poursuivre leur chemin, sans but précis, si ce n’est l’inconnu.
